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Présentation de l'animation de la semaine de la solidarité 

     Nous ne voulions pas avoir un sujet "bureaucratique", mais plutôt un sujet qui allie des connaissances et une observation sur le terrain. L'association Peuple Solidaires, très présente dans le bassin Saint-lois a donc été pour nous une référence dès le début. Pourquoi ? Car il s'agit d'une association qui défend des causes humanitaires, économiques et sociales. Selon le président de l'association, il faut "avoir une certaine maturité pour pouvoir en faire partie", ce n'est pas une association qui attire prioritairement les jeunes de notre âge. Cette expérience pouvait donc nous fournir une illustration pertinente des obstacles à l'engagement des jeunes.

     Nous sommes arrivés dans l'après-midi à l'espace culturel Jean Patounas [NDLR : ancien maire de Saint-Lô]. Les bénévoles étaient tous présents avec le sourire aux lèvres. La semaine de la solidarité Internationale avait pour sujet : 

« Et si l’éducation changeait le monde ? »


     Pour les classes de CM1/CM2, le sujet tourné autour du droits des enfants, et notamment le droit à l'éducation. Les grands mots leur ont été expliqués, en outre
«solidarité» ou encore «international».

Le droit à l'éducation nous a semblé être un sujet très intéressant. Nous nous donc glissés entres les enfants pour suivre l’intervention des bénévoles. Les réactions des enfants face à ce sujet sont très intelligente, parfois surprenantes du fait de leurs âge. Même si le thème les concerne directement du fait qu’il ait accès à l'école, ils ont réussi à se mettre dans la peau d’une jeune équatorien qui ne peut pas aller à l’école tous les jours.    Le thème de l'année dernière, le droit à l'alimentation pouvait paraitre moins facile à appréhender.
Les primaires arrivent, curieux et dubitatif face aux panneaux qui leur sont proposés. Ils enlèvent leurs manteaux et la maitresse les divise en deux groupes. Un groupe est parti regarder un film documentaire sur l'école et les conditions de travail des enfants en Equateur, suivi d'explications fournies par les bénévoles. L'autre groupe, quant à lui, jouer à des animations tout en s'instruisant avec les affiches conçues par Peuples Solidaires.

     Cette phrase, lue en même temps par tous les enfants du groupe, les renvoie aux méthodes de travail dans les écoles en Équateur vues dans la vidéo. Différentes activités ludiques ont été présentées au cours de cette après-midi : du visuel avec la vidéo, de la communication avec les questions des animateurs, des activités réfléchies avec le texte à trous et le puzzle à la fin. La présentation d'un cartable d'un écolier en Équateur (c'est un sac en plastique) leur permet de faire une liaison avec la vidéo et la réalité. Ce type d'opération permet à ces jeunes d'avoir un regard extérieur qui soit constructif et pédagogique. 

      Cette observation a été instructive pour nous aussi. En effet, notre filière ES nous donne l'envie de nous intéresser au monde extérieure et de le comprendre. Cette semaine de la solidarité internationale est une vraie ouverture sur le monde justement. Notre TPE nous a permis non seulement de vivre en profondeur les animations proposées, mais aussi d'acquérir des connaissances qui ne peuvent qu'être bénéfiques. C'était aussi le moyen de nous "insérer" dans une association, de mieux comprendre son fonctionnement et son message.  

     Nous avons tous été impressionné par les réactions des élèves de primaire. Face à ces problèmes mondiaux plutôt compliquées, ils ont su faire preuve d'une grande maturité et ainsi bien mémoriser les grandes lignes de l'animation. Mission réussie pour les bénévoles !

     Après cette brève vidéo, l'animatrice a demandé aux enfants les éléments qu'ils ont trouvés «comme chez nous» et ceux qui n'étaient pas comme chez nous ». Certains avaient remarqué que les enfants d’Équateur «partent tôt de l'école le matin, du fait qu’ils habitent loin», qu'ils n'ont «pas de voiture, ni de routes». D’autres encore ont remarqué qu’ils «ont de petites maisons»,  contrairement en France. « Ils ont froid car ils portent des ponchos et des chapeaux » justifie une élève. D'autres remarquent des similitudes avec leur vie quotidienne en France comme la présence «du marché». Les équatoriens « chantent et apprennent à lire à lire aussi».

Cette animation simple mais utile permet de rapprocher les enfants de l'actualité, de leur montrer autre chose que ce qu'ils ont l'habitude de regarder chez eux, de les ouvrir sur le monde extérieur. Ensuite l'animatrice leur a fait lire un texte à trous résumant ce qu'ils venaient de voir. Les élèves devaient trouver le bon mot et le placer dans la bonne phrase ; c'est une façon ludique de voir s'ils ont bien suivi et s'ils ont retenu quelques informations de ce documentaire. Ils devaient essayer de construire une phrase ensemble, qui a donné  : «Même différents, on a tous besoin d'apprendre».

 ←Faites clisser les images en utilisant les flèches sur les côtés→

"Même différents, on a tous besoin d'apprendre"

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