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Sondages au lycée Le Verrier 

I/ Présentation du sondage diffusé : 



     Pour commencer, une petite présentation du sondage que nous avons réalisés au sein du lycée Le Verrier. Près de 420 sondés ont répondu « oui » ou « non » à la question « Avez-vous déjà été bénévole/ ou l’êtes-vous actuellement ? ». Le but premier était d’avoir un échantillon suffisamment important pour avoir une analyse concrète et représentative de la population du Lycée. Ils devaient ensuite répondre à d'autres questions si leurs réponses étaient positives. L’établissement compte environ 800 élèves, 420 sondages représentent donc environ la moitié du lycée ; nous étions sûrs d’avoir un sondage de qualité. Le sondage a été distribué dans 4 classes de chaque niveaux, mais nous n’avons pas étudié le sondage sous l’angle niveau-classe mais plutôt comme un ensemble. A noter aussi que le sondage est anonyme. 
Faire plus de 420 sondages aurait compliqué le comptage des voix de par la variété des choix possibles.



 



 



  

Voici un exemplaire notre sondage réalisé auprès de 420 lycéens

II/ Analyse des résultats du sondage: 



     

     La première analyse pouvant être faite est celle sur le résultat du sondage. Le nombre de réponses négatives s’élève à 221 sondages soit environ 53% du panel des interrogés . Le nombre de réponses positives s’élève à 199 sondages soit 47% du panel. Premiers constats : les chiffres sont plutôt corrects par rapport à la moyenne nationale. Selon le rapport de France Bénévolat datant de 2007, 54% des jeunes ont connu leurs premiers pas en tant que bénévoles avant 18 ans. Dans un lycée, les âges varient de 13 ans à 19 ans ; le sondage peut donc être comparé à cette donnée que fournit France Bénévolat. La une différence de 9 points.

    Pour le moment, nous nous intéresserons aux réponses positives, nous reviendrons sur les réponses négatives après.

2) Analyse des réponses positives

 

 
 



Première analyse pouvant être faite du sondage 

La principale motivation de l’engagement  invoquée par le panel de jeunes bénévoles interrogés est leur envie de se rendre utile, 47% chez les garçons contre 49% chez les filles. La seconde motivation la plus répondue est l’altruisme avec 31% des bénévoles garçons et filles.  Enfin, la dernière raison est la volonté pour ces jeunes garçons de défendre une cause, ce pourcentage est très faible. Les filles sont plus nombreuses à défendre une cause avec 15%. Cependant, il est important de remarquer que le pourcentage des réponses « autres » est élevé chez les garçons (15%). Il n'est que de 5% chez le filles. 



     Chez les filles,  la répartition des domaines d’implication du bénévolat est différente que leur homologues masculins. En effet, la répartition est plus homogène : le domaine le plus représenté reste le domaine sportif avec 35%, et le moins représenté est celui ayant un rapport avec l’environnement et l’écologie avec 9%. Ce qui fait au total une différence de 29 points. Or chez les garçons,  la différence est de 41 points. Toutefois, les trois domaines d’implications les plus sollicités restent les mêmes chez les garçons, c’est-à-dire le sport (35%), la jeunesse (19%) et la santé (13%).

     Les filles favorisent des domaines que les garçons affectionnent moins. Les activités sociales (11%), environnementales (9%) et culturelles (7%) sont mieux représentées.  Ce phénomène s’explique par une socialisation différente des filles aux garçons. Une fille est éduquée de façon à être sensible, altruiste et relationnelle. De plus, l’éducation les amène à exercer des professions à caractère « social » et « tertiaire ».

     Les garçons sont plus nombreux à favoriser une seule activité associative (67% contre 53% chez les filles). A contrario, les filles s’investissent davantage dans plusieurs associations différentes. Elles sont 28% à s’engager dans deux associations contre 23% pour les garçons. Elles sont aussi plus nombreuses à s’investirent dans 3 domaines d’implications avec 13% contre 7% des garçons. Toutefois, les garçons sont plus nombreux à s’investirent au-delà de 3 associations avec 3% contre 2% chez leurs homologues féminins.  

     Après avoir analysé les résultats positifs, nous nous sommes intéressés aux sondages négatifs afin de mieux percevoir les raisons qui poussent les jeunes à renoncer à l’activité bénévole. Sur un échantillon de 100 sondages, nous avons sondé notre classe (où il y a très peu de bénévoles), puis une deuxième classe de Sciences économiques et Sociales, où là aussi, le taux de bénévoles est faible. Et pour finir, une classe littéraire. A première vue chez les garçons, les parents sont les « responsables » selon 33% d’entres eux, suivis du manque de temps (25%).  Le fait que les parents n’autorisent pas un engagement bénévole est intéressant, dans la mesure où chez les filles, les proches n‘y voient aucune opposition.

     En effet, l'’éducation faite aux filles est différente de celles des garçons. Dans les mentalités de la société française, une fille à du temps à donner aux autres, car plus tard, elle sera dans cette démarche. Les garçons doivent quant à eux se concentrer sur leur personne. La socialisation joue donc un rôle prédominant dans l’activité bénévole.  Chez les filles, les raisons sont différentes. Elles sont 42% à dire qu’elles n’ont pas le temps, puis 24% à affirmer qu’elles n’ont pas trouvé d’associations à leur convenance. Là aussi, c’est très intéressant. Le constat démontre une véritable démarche de recherche pour être bénévole, ou du moins se rendre « utile ». Or, chez les garçons, seulement 12% d’entres eux ont réalisé cette requête. Chez les deux sexes, le problème de locomotion se révèle être un véritable frein à l’engagement. 16% chez les filles et 12% chez les garçons ne peuvent pas se déplacer facilement, ce qui dénote une véritable problématique.  Le nombre de jeunes voulant faire du bénévolat mais ne pouvant pas se déplacer (surtout dans le département de la Manche qui est essentiellement rural et peu desservi par les transports en communs) est sûrement important et pourrait être « un « gâchis » pour les associations.

     Les résultats montrent aussi que les jeunes ne sont pas particulièrement hostiles au bénévolat. C’est chez les filles que le résultat est le plus flagrant, seulement 4% d’entres elles ne se disent pas intéressées contre 12% chez les garçons.

     Pour conclure sur cette partie, les résultats montrent des différences entres les garçons et les filles.Pour caricaturer, un garçon ne peut pas faire du bénévolat car ses parents ne le sensibilisent pas du tout et il n’a pas le temps. De plus, il ne prend pas le temps de faire une démarche de recherche pour connaitre les associations autour de son lieu d’habitation. A cela s’ajoute la problématique du transport.

Chez les filles, les résultats montrent qu’ elles ont moins de freins dans leurs démarches.  

La caricature de la fille ne voulant pas faire de bénévolat serait la suivante :

Une jeune fille n’ayant pas de temps, mais qui a eu une tentative de recherche d’associations proches de son lieu d’habitation. Cette jeune fille n’a que pour contrainte le transport, ses parents n’étant pas opposés à un engagement.

 

2/ Analyses des résultats négatifs 

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