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Conclusion

​​     Le bénévolat chez les jeunes est présent, plus que nous pouvions le penser. Il s'élève à 47% dans notre lycée, car le sondage prenait en compte les antécédents, c'est-à-dire si les personnes avaient été bénévole auparavant. Les plus engagés sont les garçons du fait qu'ils soient plus nombreux que les filles à pratiquer du sport, et qu'ils s'investissent principalement dans leur club de sport. Chez les filles, le sport domine aussi. A l’échelle nationale, les statistiques sont semblables. Sur la totalité des jeunes en France, 22% d’entres sont bénévoles actifs mais près de trois quart ont reconnu avoir été bénévole au moins une fois. Les bénévoles de l’association Peuples Solidaires ont la réponse à cet engouement pour le sport à l’échelle locale comme à l’échelle nationale. Ils expliquent qu’un jeune préfère être bénévole dans une association qui lui donne un bénéfice direct, en outre les clubs de sports. Etre bénévole dans une association qui défend la misère dans le monde demande une maturité et une expérience de la vie. Les jeunes qui défendent des causes sont donc rares. Quant aux individus qui ne souhaitent pas s’investir dans l’activité bénévole, le manque de temps en est la principale cause. 



     L’engagement des jeunes dans le bénévolat se montre donc spécifique du fait qu’il soit sous condition, c’est-à-dire que les jeunes ne s’investissent que dans certains types d’associations avec certaines conditions. L’association doit lui donner un bénéfice direct. 


     La France est très souvent comparée à l'Allemagne, principal partenaire économique et culturel en Europe. Qu'en est-il concernant le bénévolat chez nos voisins Outre-Rhin ?  Les Allemands sont d'abord beaucoup plus engagés que les français puisque le taux d'engagement de la population est de 36% contre 28% en France. Le taux d'engagement des jeunes est lui-aussi plus élevé en Allemagne. Les spécialistes expliquent ces résultats par deux raisons : une présence forte de l'église protestante et l'application du principe de subsidiarité, c'est-à- dire de que tout l’échelon supérieur s'interdit à réaliser lui-même ce qu'un échelon inférieur pourrait faire. C'est notamment le cas des boîtes à bébés qui font polémiques en Allemagne. Ces boites sont des caissons où les femmes peuvent abandonner leurs enfants. La première est apparue en 1999 à Hambourg et depuis, il en existe près de mille dans le pays. Elles sont gérées par les hospices religieux et les associations, et parfois certains hôpitaux. L'état ne s'occupe pas du problème.

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